Drriiiiiiiiiiiing !! Ah enfin, les cours se terminent. C'est vraiment ennuyeux ces deux heures de Japonais, surtout lorsque l'on comprenait qu'un mot sur quatre, tout simplement car on a passer les deux tiers de sa vie dans un pays où les gens ne parlent même pas cette langue. Alors pendant l'heure quelqu'un s'était endormi parait-il après avoir gribouiller sur une feuille en papier des notes de musiques. Puis, lorsque cette sonnerie lui sauva la vie, il soupira et sortit dans les premier de la salle. Puis ne sachant pas trop où il était vraiment encore, il prit des chemins au hasard. A droite. A gauche. Il monta des marches, pour arriver sur un endroit sans toit, ni salles de classe autours : Le toit.

Celui que nous observons depuis tout à l'heure, c'est Hayate Thomas, un jeune homme d'une quinzaine d'année, qui est arrivé dans ce lycée depuis cette année et qui n'arrivait pas à suivre les cours, pour la simple et bonne raison, il est Franco-japonais, mais il a vécu pendant quatorze ans en France. Il avait donc atterrit au sommet de la grande bâtisse et il se dirigea vers la rambarde pour observer le paysage d'où il est.

Au moins, ici personne ne pouvait le regarder de travers à cause de ses cheveux blonds, de ses yeux verts ou de son maudit accent d'européen. Français qui plus est. Il était tranquille ici et ça lui faisait du bien. Enfin, il n'était pas si seul que ça à priori, car il entendit du bruit provenant des escaliers qui s'approchaient petit à petit de la terrasse. Il ne disait rien, car finalement il s'en fichait, mais se retournait tout de même afin de savoir qui était là, en espérant qu'il ou elle ne se moquera pas de lui.

Oh, c'est une jeune fille ! Il l'observa un instant, sans prononcer une phrase attendant de voir la réaction de l'inconnue.

Cloé Arthley. Lycéenne au lycée Fumizuki depuis pas très longtemps. Avait réussi le teste d'entrée a la perfection. Enfin, perfection, c'était vite dit. Effectivement, elle c'était retrouvée en classe B alors que si Pantoufle, son chien imaginaire, n'était pas apparut en plein test, elle se serait retrouvé en classe A... Alors que deux mots à dire : Merci Pantoufle ! Mais, après tout que pouvons nous faire si l'imagination de la jeune anglaise de quinze ans lui jouait des tours ? Bah rien, on pouvait rien y faire... Et oui, Cloé était de nationalité anglaise alors que le lycée dans lequel elle était inscrite se trouvait au Japon. Heureusement pour elle, la jeune adolescente parlait japonais depuis qu'elle avait environ quatre ans, alors elle n'avait pas l'accent britannique lorsqu'elle conversait en japonnais. Que pouvait-elle rêver de mieux ? Ainsi, les autres élèves ne se moquaient pas d'elle, et ils ne pouvaient pas savoir qu'elle était « étrangère » enfin, c'était vite dit, car effectivement les cheveux blonds et les yeux cyans de la jeune fille la dénonçait pas mal. Certains élèves se moquaient d'elle, déjà pour sa couleurs de cheveux et de yeux, mais aussi pour sa débilité qui était égale à celle de la classe F. Et n'était pas courageuse, Cloé se mettait à pleurer à chaque fois, ce qui faisaient que les élèves se moquaient encore plus d'elle... La pauvre...

Bref, on s'en fiche de la vie de Cloé je sais. Mais bon. J'avais envie d'en parler car j'aime être méchante avec mes personnages. La jeune demoiselle âgée de quinze ans était en cours, lorsque la sonnerie qui informait la fin des cours sonnait. Assez logique quand on y pense, car elle n'est pas censé dormir lorsque la sonnerie retentit. Et bien, c'est tellement logique que pendant qu'elle était en cours de … De quoi déjà ? Maths peut-être, Cloé était affalée sur sa table entrain de dormir, ce qui lorsque la fin des cours c'étaient prononcé avait fait rire pas mal d'élèves de la classe B. Comme elle n'avait pas vraiment apprécier, enfin elle ne le montrait pas car après tout elle n'y avait même pas pensé, mais intérieurement, Cloé était triste qu'on se moque d'elle alors qu'elle n'avait rien fait de grave. Bon okay, elle c'était endormit en cours pendant que le prof l’interrogeait mais quand même ! Sortant de sa salle de cours, la jeune fille n'avait qu'une seule envie : Chanter. Il fallait qu'elle trouve en lieu ou il n'y avait personne afin de pouvoir chanter sans que personne ne l'écoute. Elle n'aimait pas qu'on l'entende chanter, même si elle chantait magnifiquement bien... Réfléchissant un moment, elle pensait cas cette heure-ci le toit devait être libre.

Marchant dans les couloirs du lycée, Cloé fut dépassé par de nombreux groupes d'élèves qui étaient sûrement pressé de sortir ou d'aller s’amuser entre ami. Cloé n'avait pas d'amis. Elle n'avait pas chercher à sans faire après tout. Car a chaque fois qu'elle c'était approché on se moquait d'elle, disant que c'était une étrangère et qu'elle ne devait pas comprendre un mot du japonais. Alors on se moquait d'elle ouvertement, dans cette langue qu'elle avait pourtant apprit depuis sa plus tendre enfance. Elle se trouvait enfin devant les escaliers qui la ferait monter sur le toit, montant les marches avec plein d'entrain, la jeune fille âgée de quinze ans était heureuse, comme d'habitude . C'est alors, que lorsqu'elle arriva sur le toit, Cloé remarqua qu'il y avait déjà une personne. Un garçon, les yeux verts, mais le plus surprenant de tout était la couleur de ses cheveux. Oui, il était blonds, comme Cloé. Elle n'était finalement pas la seule à avoir cette couleur de cheveux qui était pourtant si belle. Cloé s'approcha, ne montrant aucune timidité car elle ne l'était pas après tout. S'approchant du garçon avec un grand sourire elle lui demanda :

«  Tu n'es pas Japonais. N'es-ce-pas? »

Le garçon aux cheveux blonds et aux yeux verts qui devait avoir le même âge que la jeune anglaise rendit le sourire que lui faisait la jeune adolescente. Il répondit avec amabilité :

« Eeeh non ! Je ne suis pas japonais, je viens de France ! »

La France ? Cloé avait toujours voulut visiter ce pays qui se situait à coter de son lieu de naissance. Malheureusement, même si ses parents étaient riches avec les « problèmes » qu'elle avait eu avec, elle n'avait pas put visiter ce pays... Elle ne parlait pas cette langue, mais l'ayant entendu de temps à autre lorsqu'elle regardait la télévision ou lorsqu'elle entendait ses parents parler français pour le travail, Cloé trouvait cette langue vraiment belle. Le jeune blondinet s'approcha de l'anglaise, il regardait le ciel bleu. Pendant ce temps un silence c'était engagée entre les deux étrangers. Le garçon lui demanda alors :

« Toi non plus, je suppose que ne t'ai pas d'ici ? »

Même s'il n'était pas japonais, Cloé trouvait qu'il parlait quand même bien. Certes, on entendait un petit accent et une ou deux fautes montrant qu'il était d'une autre nationalité. Mais la jeune anglais, qui elle n'avait pas ces défauts trouvait cela très orignal. Après tout, elle n'avait jamais entendu de français parler en japonais... Souriant comme le garçon, Cloé répondit à sa question avec un naturel qui montrait qu'elle était très à l'aise dans cette langue qui n'était pourtant pas sa langue natale :

«  Et bien oui. Tu as vue juste, il se trouve qu'elle est anglaise. »

La façon de parler de Cloé allait peut-être déranger le jeune français... Après tout, peu de gens parle d'eux même à la troisième personne du singulier... Le garçon s'éloigna alors un peu pour s'appuyer contre la rambarde et posa une seconde question :

« Comment t'appelles-tu ? Moi c'est Hayate Thomas, Fubuki. »

Cloé qui souriait toujours, après tout c'était une habitude pour la jeune fille. Elle souriait tout le temps, même lorsqu'elle supportait les brimades des autres. Ce courbant légèrement elle répondit :

« Enchantée, elle s'appelle Cloé Arthley. D'ailleurs, elle est contente de voir qu'elle n'est pas la seule étrangère dans cette établissement... Tu es en quel classe ? Cloé est en classe B...  »

« Je suis dans la classe F et je suis fier de l'être, oui très fier d'y être...En faite non. Je hais cette salle ! »

Pendant qu'il disait cela, Hayate faisait des geste du genre tragédie. Cloé trouvait cela marrant, et c'était mise a rire légèrement. Elle ne se moquait pas du fait qu'il soit en F. Mais elle trouvait drôle la façon dont il l'interprétait. La classe F, il s'agissait de la classe la plus basse. Souvent, on prenait Cloé pour une élève de cette classe car elle n'était pas très « intelligente »... Pourtant, elle n'était jamais allée en classe F, et en plus jamais elle n'avait vue comment elle était. La jeune anglais avait entendu des échos pas très glorieux de la salle. Alors ce français était en classe F ? Ouais. Mais après tout, ça changeait quoi ? C'était juste une classe, certes la salle serait apparemment moins confortable que cette des B, mais ce n'est rien qu'une classe... Hayate qui avait arrêté ses geste regarda en dehors de la rambarde et il demanda alors :

« C'est énervant tout ces gens qui se moquent de mes origines ou de mon accent hein ? Je suppose que tu as des problèmes aussi ? »

Cloé était légèrement surprise. Alors les japonais ce moquaient de tous les étrangers ? Elle regarda un instant le ciel bleu. Elle avait comme l'impression d'être écrasée. Souriant toujours, Cloé s’avançât pour arriver elle aussi à la hauteur de la rambarde ou elle s'y appuya pour dire toujours avec le sourire :

«  Oui, mais Cloé ne leur en veut pas... Ils se moquent surtout de son apparence, mais comme elle n'a pas d'accent étant donné qu'elle à apprit le japonais lorsqu'elle était jeune certains la laisse quand même tranquille. Mais, ils se moquent aussi beaucoup de son caractère trop innocente et de sa « débilité ». Ce n'est pas très gentil, mais bon, ce n'est pas grave non plus. »